
ALGERIE – Les derniers calculs ont montré que les réserves de change, enregistrées cette année, ont considérablement augmenté. Et ce, comparées à celles enregistrées l’année dernière. Dans le détail, il est question d’une augmentation de 5,4 milliards de dollars. En fait, les réserves de change en Algérie ont atteint 60 milliards de dollars fin 2022. Contre 54,6 milliards de dollars enregistrés en 2021.
Ce qui équivaut à près d’un an et demi d’importations de biens et de services. C’est là ce qu’a affirmé le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb. Et ce, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la conférence sur les défis futurs des banques centrales. Un événement qui a été organisé, récemment, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de la BA.
C’est ce que rapporte l’APS . On précisera, entre autres, que les réserves de change ont atteint leur pic en 2013 et en 2014. Cependant, note African manager, elles ont fortement diminué en raison de l’effondrement des prix du pétrole. En plus de l’incapacité à endiguer la hausse importante de la facture des importations.
MAROC – Depuis un mois et demi, Ayem Nour est coincée au Maroc avec son fils car son père, Vincent Miclet, ne souhaite pas rendre le passeport du petit garçon. Une situation qui s’éternise et dont elle parle ouvertement sur les réseaux sociaux, où elle reçoit le soutien de nombreux anonymes.
Vendredi 30 décembre, la maman d’Ayvin (6 ans), a tenu des propos accusateurs envers son ex et a dépeint de lui un portrait loin d’être attirant en story Instagram. Voici ses propos tels quel : « Pas une seule seconde je n’ai pu penser qu’il serait capable de telles atrocités… Me faire du mal à moi c’est une chose, mais priver notre fils de retourner chez lui en France. Le priver de son école, de ses camarades, de son chien, de ses habitudes, bref de sa vie. Je ne pensais pas qu’il serait capable de ça… on croit connaître les gens mais je vous assure on ne connaît personne…
Dans une autre story, elle a fait savoir que le père d’Ayvin ne souhaite répondre ni aux messages ni aux appels et qu’il ne communique que via son avocat.
Pour rappel, la chroniqueuse de TPMP People a été accusée par Vincent Miclet d’avoir tenté de kidnapper leur fils, alors qu’elle en a la garde par décision de justice et qu’elle était venue récupérer son enfant comme chaque quinzaine ce jour-là.

IRAK – « Plus de 200 terroristes ont été tués dans des frappes aériennes, la plupart d’entre eux étant des membres haut placés de l’État islamique », a déclaré le porte-parole du commandement des opérations conjointes, Tahsin al-Jafaji, s’exprimant sur la chaîne de télévision kurde Rudaw.
Il a précisé que les membres du groupe djihadiste qui sont encore opérationnels « sont des Irakiens », sans donner plus de détails. L’État islamique a mené plusieurs attaques ces dernières semaines, qui ont fait plus d’une dizaine de morts parmi les militaires, dans le cadre d’une recrudescence de ses activités.
Dans le même temps, le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazlum Abdi, a averti que le groupe djihadiste effectuait des « préparatifs dangereux » dans la ville de Raqqa, dans le nord de la Syrie, après que six membres des FDS ont été tués dans une attaque lundi.
IRAN – Au moins une personne est morte et plus de 30 autres ont été blessées ce samedi lorsque deux bus de passagers sont entrés en collision à l’aéroport international près de Téhéran, a rapporté un média officiel.
« Il y a eu un mort et plus de 30 personnes ont été blessées dans la collision », a déclaré à la télévision d’Etat un responsable de la police de l’aéroport Imam Khomeiny de Téhéran.
« Onze blessés sont dans un état grave », a précisé la chaîne publique sans préciser la nationalité des passagers des bus.
L’aéroport Imam Khomeiny est le principal aéroport international d’Iran, situé à 30 kilomètres au sud-ouest de la capitale.

ISRAËL-ONU – L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur la question de l’occupation israélienne de territoires palestiniens, au lendemain de l’investiture du gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël.
La résolution a été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions, les États occidentaux étant partagés sur la question tandis que les pays arabes ont unanimement voté pour, y compris ceux ayant normalisé leurs relations avec Israël, et que la Chine et la Russie ont également voté en faveur.
Le texte exhorte la cour onusienne basée à La Haye, aux Pays-Bas, à déterminer «les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l’autodétermination», ainsi que de ses mesures «visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem».
Le représentant palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote envoyait un signal au nouveau gouvernement du premier ministre Benyamin Netanyahou à propos de sa volonté de renforcer des politiques «coloniales et racistes» et a salué les États qui ne se sont pas laissés «dissuader par des menaces et des pressions».
En amont du vote, l’ambassadeur israélien Gilad Erdan a qualifié la résolution de «tache morale sur l’ONU». «Aucune organisation internationale ne peut décider si le peuple juif est un occupant dans sa propre terre natale», a-t-il ajouté.
La résolution appelle également Israël à mettre fin aux colonies, mais l’Assemblée générale ne dispose pas de pouvoirs contraignants,
ISRAËL – Israël financera un programme de 21,6 millions de shekels (5,7 millions d’euros) pour former et intégrer plus de 2 000 femmes et hommes arabes israéliens dans l’industrie locale de la haute technologie au cours des deux prochaines années, dans le cadre d’un effort continu pour réduire les écarts d’emploi et de revenus entre les Israéliens juifs et arabes.
L’Autorité israélienne de l’innovation (IAA), en collaboration avec la division du travail du ministère de l’économie et de l’industrie, a sélectionné 12 programmes pour la formation et l’emploi de 2 239 personnes issues de la population arabe. Les 12 programmes sélectionnés recevront une subvention gouvernementale globale de 12 millions de shekels, le reste devant être financé par des fonds privés.
Le taux de participation de la population arabe au marché de l’emploi dans le secteur des technologies reste. Longtemps présenté comme le moteur de croissance de l’économie israélienne, le secteur de la technologie représente environ 25 % des recettes fiscales totales du pays et constitue environ 10 % de la main-d’œuvre.
Les Arabes israéliens représentent environ 20 % de la population, mais seulement 2 % des hommes arabes et 1 % des femmes arabes travaillent dans le secteur de la technologie, selon les données gouvernementales. En comparaison, 12 % des hommes et 8 % des femmes parmi la population juive travaillent dans ce secteur.

EGYPTE – Trois policiers ont été tués et quatre blessés vendredi 30 décembre dans une attaque contre un barrage de sécurité dans la ville d’Ismaïliya sur le canal de Suez en Égypte, ont indiqué des sources de sécurité et médicales.
Les sources de sécurité ont parlé d’une «attaque terroriste», la première du genre dans une ville d’Égypte depuis plusieurs années, hormis dans la péninsule du Sinaï où sévissent des groupes djihadistes.
Deux hommes armés sont sortis de deux voitures qui se sont approchées du barrage installé dans un quartier résidentiel d’Ismaïliya (nord-est) et ont commencé à tirer à l’arme automatique sur les policiers, ont ajouté les sources de sécurité. Trois policiers ont été tués et quatre blessés, dont un officier.
D’autres policiers ont riposté en ouvrant le feu tuant l’un des assaillants et blessant l’autre qui a néanmoins réussi à prendre la fuite, d’après les mêmes sources. Ces dernières années, les attaques contre les forces de sécurité et représentants de l’État se sont concentrées dans la péninsule du Sinaï (est), où une insurrection djihadiste est aujourd’hui en perte de vitesse.
SOUDAN – Le Darfour du Sud, région de l’ouest du Soudan est régulièrement secoué par des violences attribuées par le pouvoir aux affrontements tribaux. Mais les habitants imputent ces violences, au contraire, aux forces gouvernementales.
Pour Adam Regal, porte-parole de la Coordination générale pour les réfugiés et les déplacés au Darfour, joint par la rédaction Afrique de RFI, « c’est le pouvoir qui combat les citoyens du Darfour » : « Ce qui se passe au Darfour est une lutte ancienne qui se renouvelle, lancée en 2003 par le régime el-Béchir et qui continue aujourd’hui.
Son objet principal consiste à déplacer par la force les autochtones. En appliquant la politique de la terre brûlée adoptée par les régimes dictatoriaux au Soudan, y compris le pouvoir actuel. Ce pouvoir n’est composé d’ailleurs que de membres du comité sécuritaire d’el-Béchir, responsable des massacres de Darfour.
Les crimes perpétrés à l’est de Nyala et dans les camps de Zalingei sont commis par les mêmes auteurs des anciens massacres. Ceux qui ont brûlé les villages endossaient les mêmes habits officiels que les forces d’intervention rapide et se déplaçaient avec les mêmes véhicules… Ils étaient bien organisés.
C’est le pouvoir qui combat ces citoyens du Darfour pour les chasser, les remplacer et récupérer leurs terrains. Les forces des interventions rapides sont impliquées dans ces évènements regrettables. Les vidéos des attaques en témoignent. »
Les autorités soudanaises affirment qu’elles s’efforcent de mettre fin au « chaos » dans l’État du Sud-Darfour, secoués par une recrudescence des affrontements intercommunautaires

RWANDA-RDC – Le Rwanda se dit « très préoccupé par le sort de deux de ses ressortissants en RDC, Juvénal Nshimiyimana et Moses Mushabe, tous deux membres du personnel de l’African Health Development Organisation (AHDO). Ils sont détenus à Kinshasa depuis le 30 août 2022 et sont accusés d’espionnage.
« L’acquisition par ces espions d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais”, avait expliqué Jean-Claude Molipe Mandongo, vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières. Pour Kigali, il s’agit d’une mise en scène.
L’histoire a démontré que les dirigeants qui ne peuvent ou ne veulent pas assumer leurs propres échecs internes ont tendance à instrumentaliser le tribalisme et pointer le doigt vers l’extérieur. Personne dans la région des Grands Lacs ne se fait d’illusion quant à où cela nous mènera ni le prix que cela coûtera », dit le gouvernement rwandais dans un communiqué.
La tension est de plus en plus vive entre les deux pays.
RWANDA-UE – L’Union européenne (UE) a appelé ce samedi le Rwanda à « cesser de soutenir le M23 », la rébellion tutsi qui s’est emparée d’une large portion d’un territoire au nord de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
L’UE « exhorte vivement le Rwanda » à « cesser de soutenir le M23 » et à « utiliser tous les moyens pour faire pression sur le M23 afin qu’il se conforme aux décisions » prises par les chefs d’état de la communauté des États d’Afrique de l’est, selon cette déclaration de Joseph Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, qui fait suite à la publication d’un rapport d’experts de l’ONU sur la RDC.
Dans ce rapport publié en décembre, des experts mandatés par les Nations unies affirment avoir collecté des « preuves substantielles » démontrant « l’intervention directe des forces de défense rwandaises (RDF) sur le territoire de la RDC », au moins entre novembre 2021 et octobre 2022.
Kigali dément systématiquement les accusations. Présentée comme une menace par Kigali, l’existence et la violence de cette milice ont justifié les interventions rwandaises passées en RDC.
L’Union européenne a aussi appelé la RDC à « stopper et empêcher toute coopération entre les FARDC (armée congolaise) et les groupes armés, notamment les FDLR ».
Le Rwanda a de son côté accusé la RDC, où la présidentielle est prévue en décembre 2023, d’instrumentaliser le conflit à des fins électorales et d’avoir « fabriqué » un massacre qui, selon une enquête des Nations unies, a été commis fin novembre par le M23 et a coûté la vie à au moins 131 civils dans les villages de Kishishe et Bambo, selon un bilan encore provisoire.

RDC-FRANCE – La République démocratique du Congo a rappelé son ambassadrice à Paris, Isabel Tshombe, soupçonnée de « malversations financières » portant sur plusieurs millions d’euros, des accusations rejetées ce samedi par la diplomate qui a qualifié ces allégations de « forfaiture ».
Ce rappel a lieu en raison des « malversations financières dont votre responsabilité personnelle semble engagée pour un montant de 2.653.142,76 euros en 11 mois » de gestion de l’ambassade, d’après les conclusions d’une mission de contrôle effectuée en novembre, écrit le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula dans cette note.
Cette correspondance a été confirmée par le ministère congolais des Affaires étrangères.
« Sereine, rigoureuse et « droite dans mes bottes », je le reste », a réagi sur Twitter Isabel Tshombe, qualifiant de « forfaiture » cette « note mouillée d’acide » du chef de la diplomatie congolaise.
« Est-ce fortuit? Savoir dire non à une forfaiture a un prix et je le paye. Rendez-vous à Kinshasa, il n’y aura pas d’honneur perdu! », a ajouté Mme Tshombe.
L’ambassadrice est appelée à justifier un « déficit de trésorerie » d’environ 1,8 million d’euros pour « la vente des passeports », « frais de visas et autres actes de chancelleries » effectués pendant la période de janvier à novembre 2022, selon le document.
M. Lutundula reproche encore à la diplomate « le non versement au profit du trésor public » d’un montant de 2,5 millions d’euros pour les trois dernières années.
Mme Tshombe est aussi accusée de s’être octroyée des avantages illicites exorbitants tout comme d’avoir donné les mêmes avantages aux membres du personnel diplomatique en terme de primes et autres aides financières.
M. Lutundula accuse l’ambassadrice d’avoir « transformé la caisse de l’ambassade en une caisse privée, gérée sans respect des principes élémentaires d’orthodoxie financière (…) au mépris des dispositions légales ».
MADAGASCAR – Le clou de girofle est le second produit d’exportation agricole derrière la vanille. Si la Grande île est le deuxième producteur de l’épice, derrière l’Indonésie, la filière vient de réaliser l’une des performances les plus remarquables de son histoire.
En 2022, Madagascar a engrangé 224,7 millions $ de recettes grâce à ses expéditions de clou de girofle. C’est ce que rapporte le quotidien local l’Express de Madagascar citant les données du ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC).
L’enveloppe annoncée est quatre fois plus élevée que le résultat de 56 millions $ obtenu un an plus tôt et signe un record historique dans la filière. Cette embellie s’explique notamment par une production en hausse de l’épice qui s’est établie à 40 000 tonnes contre un stock de 25 000 tonnes affiché un an plus tôt.
Plus globalement, il faut souligner que la croissance de 60 % de la récolte d’une année sur l’autre signe également une performance inédite au sein de l’appareil productif qui n’avait jamais réussi à dépasser la barre des 30 000 tonnes depuis plus d’un siècle selon les données de l’Institut national de la statistique (INSTAT).
La principale destination des clous de girofle malgaches est l’Inde qui absorbe environ 45 % des expéditions en valeur, suivie de Singapour et de l’Indonésie. L’Agence malgache de promotion des investissements (EDBM) estime que chaque année, la Grande Île fournit entre 30 et 50 % de la demande mondiale de l’épice qui a été introduite sur son sol en 1919.

COMORES – Moroni est frappée par une pénurie d’eau et ses habitants doivent faire des choix cornéliens au quotidien. Manger ou se baigner, faire la lessive ou bien la vaisselle sont quelques-uns des choix que doivent faire certains habitants de la capitale face à une situation qui est devenue récurrente.
Cette pénurie d’eau date, depuis mi-octobre, à cause notamment d’un incident dans une station de pompage.
La Fédération comorienne des consommateurs (FCC) s’insurge contre le silence de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) et invite les autorités à agir.
« La Sonede cache ses limites derrière un silence arrogant. L’État doit donc en urgence outiller les quartiers de citernes communes, d’installations solides et penser à former les usagers à une consommation responsable », souligne Nasrat Issa Mohamed, présidente de la FCC.
Pour ne rien arranger à une situation déjà chaotique, les vendeurs d’eau sortent à peine d’une grève durant laquelle ils dénonçaient les différentes complications qu’ils rencontrent dans la collecte de l’eau dans la station de pompage de la Sonede.
Quant aux rares habitants qui ont la chance d’avoir des citernes dans leurs maisons, il leur faut attendre au moins une semaine pour espérer avoir le précieux liquide.
AFRIQUE DU SUD – Le camion-citerne qui avait explosé le 23 décembre dernier près de Johannesburg, en Afrique du Sud, a entraîné la mort de trente-quatre personnes selon un nouveau bilan, a annoncé ce vendredi 30 décembre le ministère sud-africain de la Santé.
Un premier bilan de dix-huit personnes décédées avait été annoncé lundi. Concernant les victimes, certains étaient de simples passants venus observer le camion accidenté puis soufflés par l’explosion, mais aussi «onze membres du personnel soignant» de l’hôpital jouxtant le lieu du drame à Boksburg, banlieue située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Johannesburg, détaille le ministère dans son communiqué.
La veille de Noël, le camion-citerne était resté coincé sur un pont du quartier résidentiel de Boksburg, à quelques kilomètres de Johannesburg. Dix personnes avaient été tuées sur le coup, l’accident provoquant une fuite de gaz puis une «énorme explosion qui a occasionné d’importants dégâts» dans un périmètre de 500 mètres, selon les autorités.
Ces mêmes autorités avaient annoncé mercredi que seize autres personnes avaient succombé «à de graves brûlures et blessures», et que huit autres sont décédées lors des dernières 48h, a indiqué le gouvernement.
Dans le détail, trente-sept personnes qui se trouvaient au service des urgences de l’hôpital Tambo Memorial au moment de l’explosion «ont subi des brûlures graves», selon les autorités.

INSOLITE – Trois étudiantes américaines ont imaginé une blague surprenante pour Noël. En 8 heures, elles ont transformé la chambre de leur colocataire avec du papier cadeau. Elles ont emballé chaque élément de la pièce : coussins, lit, murs…
Au lieu de réviser, des étudiantes américaines ont préparé une surprise de taille à une de leur camarade à l’approche de Noël. Inscrites à l’université d’Auburn en Alabama (États-Unis), elles ont emballé l’intégralité de la chambre de leur amie qui s’était absentée pour voir son petit ami à l’université de Géorgie, rapporte Le Parisien .
Avec du papier cadeau, elles ont recouvert les murs, le lit, la table de chevet, tous les coussins, la chaise, les lampes, les cadres. Elles ont posté une vidéo le 17 décembre 2022 pour montrer comment elles ont procédé.
« Nous sommes en première année à l’université d’Auburn, et nous vivons ensemble hors du campus, a raconté Hannah Harvey dans une vidéo repérée par nos confrères. C’était notre première semaine d’examens et, au lieu d’étudier pour tous nos examens universitaires, nous avons passé près de 8 heures et utilisé environ 700 m2 de papier cadeau afin de recouvrir entièrement sa chambre avant qu’elle ne rentre à la maison pour la surprise. »
CHINE – Dans son allocution télévisée pour le Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a cherché des mots d’espoir en évoquant la situation due au covid. « La prévention et le contrôle de l’épidémie sont entrés dans une nouvelle phase. Nous sommes toujours dans un moment difficile », mais « la lumière de l’espoir est devant nous », a déclaré le chef d’État.
Xi Jinping, a appelé à plus d’efforts et d’unité alors que le pays entre dans une « nouvelle phase » dans son approche de la lutte contre la pandémie. Dans son discours télévisé il a déclaré que la Chine avait surmonté des difficultés et des défis sans précédent dans la bataille contre le COVID-19, et que ses politiques avaient été « optimisées » lorsque la situation et le temps l’exigeaient.
« Depuis le début de l’épidémie (…) la majorité des cadres et des masses, en particulier le personnel médical, les travailleurs de base ont bravé les épreuves et courageusement persévéré », a-t-il ajouté.
Certains experts de la santé estiment que 60% des habitants de la Chine – soit l’équivalent de 10% de la population mondiale – pourraient être infectés au cours des prochains mois, et que plus de 2 millions pourraient mourir.
« À l’heure actuelle, la prévention et le contrôle de l’épidémie entrent dans une nouvelle phase, c’est encore une période de lutte, tout le monde persévère et travaille dur, et l’aube est devant nous. Travaillons plus dur, la persévérance signifie la victoire et l’unité signifie la victoire ».

BOLIVIE – Le gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, l’un des principaux opposants au gouvernement bolivien, a été incarcéré vendredi pour quatre mois, ce qui a déclenché dans sa région de violents affrontements de rue entre civils et policiers.
M. Camacho avait été arrêté mercredi sur ordre du parquet qui l’accuse de « terrorisme » pour un « coup d’Etat » présumé contre l’ex-président de gauche, Evo Morales, en novembre 2019.
L’incarcération de l’influent leader de l’opposition a déclenché vendredi des affrontements entre manifestants et policiers à Santa Cruz, ville la plus peuplée de Bolivie et moteur économique du pays. Au moins quatre civils ont été arrêtés, selon les premières informations.
Lors de ces manifestations, des jeunes ont assiégé les bureaux du commandement départemental de la police, a constaté l’AFP. Des affrontements auxquels les forces de l’ordre ont répondu par l’usage généralisé de gaz lacrymogène. Un journaliste de la télévision Unitel a été blessé.
De son côté, M. Camacho s’est défendu plusieurs fois d’avoir fomenté un coup d’Etat et préfère parler d’une rébellion populaire contre Evo Morales (2006-2019), qu’il accuse d’avoir truqué les élections présidentielles en 2019 pour rester au pouvoir.
Luis Fernando Camacho est l’un des principaux leaders de la droite bolivienne et dirige la deuxième force politique d’opposition au Parlement, Creemos, derrière le parti Communauté citoyenne (CC) de l’ancien président centriste, Carlos Mesa.
Les anciens chefs d’Etat boliviens Jeanine Añez (2019-2020) et Jorge Quiroga (2001-2002), du même bord politique que M. Camacho, ainsi que M. Mesa (2014-2018) ont condamné l’arrestation du gouverneur.
Mme Añez a d’ailleurs été visée par les mêmes accusations que lui et condamnée à dix ans de prison en juin.
Les partisans du gouvernement socialiste de Luis Arce, eux, ont salué la détention de M. Camacho.
ETATS-UNIS – Jeudi, le président américain Joe Biden a promulgué une loi de finances des services fédéraux d’un total de 1.700 milliards de dollars, dont 45 affectés à l’Ukraine. Le dirigeant démocrate, en vacances dans les Iles Vierges américaines, a tweeté une photo le montrant en train de signer le texte. Cette loi doit permettre de financer le bon fonctionnement de l’Etat fédéral américain, c’est-à-dire les forces de l’ordre, la diplomatie, les forces armées et la politique économique, et ce jusqu’à septembre 2023.
« (La loi) investira dans la recherche médicale, la sécurité, les soins de santé pour les anciens combattants », l’aide après des catastrophes naturelles ou des programmes contre les violences faites aux femmes, a commenté le président Joe Biden, tout en apportant « une aide cruciale à l’Ukraine ».
Le texte avait reçu le soutien de certains républicains, s’assurant un passage facile et offrant à Joe Biden un succès législatif alors que sa deuxième année à la Maison Blanche est sur le point de se conclure. Cette année devrait également être celle de sa décision sur sa candidature, ou non, à la présidentielle de 2024.
La loi prévoit 45 milliards de dollars de soutien économique et militaire à l’Ukraine, afin de lutter contre l’invasion russe.
Elle comporte aussi un amendement à une loi datant du XIXe siècle visant à mentionner que le vice-président américain ne peut pas intervenir directement dans la certification des résultats électoraux.

COREE DU NORD – La Corée du Nord a lancé ce samedi trois nouveaux missiles balistiques, au terme d’une année 2022 marquée par un nombre record de tirs de ce type et une spectaculaire montée des tensions avec Séoul et Washington.
L’état-major interarmées sud-coréen a indiqué avoir détecté «trois missiles balistiques à courte portée lancés par la Corée du Nord dans la mer de l’Est», le nom coréen de la mer du Japon, vers 8h heure locale samedi (23h GMT vendredi). Lancés depuis le comté de Chunghwa, au sud de Pyongyang, les projectiles ont parcouru environ 350 km avant de tomber dans la mer.
Ces nouveaux tirs clôturent une année 2022 record, au cours de laquelle la Corée du Nord a lancé un nombre sans précédent de missiles et multiplié les gestes d’hostilité à l’égard de ses voisins. Elle a notamment testé, en mars, un missile balistique intercontinental (ICBM) pour la première fois depuis cinq ans. Un autre ICBM nord-coréen est tombé au large du Japon en novembre.
BRESIL – Il a fait ses au-revoir au Brésil les larmes aux yeux. Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro a quitté le pays ce vendredi 30 décembre pour les États-Unis, deux jours avant la fin de son mandat et l’intronisation de son successeur honni de gauche Lula à Brasilia, ont rapporté plusieurs médias.
Bolsonaro, qui n’a jamais félicité Luiz Inacio Lula da Silva de sa victoire, ne devrait donc pas être présent dimanche aux cérémonies d’investiture à Brasilia du nouveau président, qu’il devait ceindre de l’écharpe présidentielle selon le protocole. Le vice-président Hamilton Mourao assure l’intérim de la présidence et fera une allocution samedi soir, a annoncé la radio nationale RNR.
« Je suis en vol, je reviens bientôt », a dit le chef d’État d’extrême droite à la chaîne CNN Brasil. Son avion militaire, identifié par le code BRS1, a atterri dans la ville floridienne d’Orlando peu après 3h (heure française) ce samedi 31 décembre, selon le site spécialisé Flightaware.
Le secrétariat général de la présidence a autorisé la sortie du territoire de membres du personnel chargé de la sécurité du « futur ex-président » pour un voyage à Miami « du 1er au 30 janvier 2023 », selon le Journal officiel de vendredi.
Ce devrait être la première fois depuis 1985 qu’un président brésilien sortant décide de ne pas ceindre son successeur de l’écharpe présidentielle. Cette année-là, le dernier président de la dictature militaire instaurée en 1964, le général João Figueiredo, avait refusé de participer à la cérémonie d’investiture de son successeur, José Sarney.

MALI – Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être des « mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés vendredi à vingt ans de réclusion criminelle pour « attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat », a indiqué le procureur général Ladji Sara dans un communiqué.
Les trois femmes soldates ivoiriennes libérées début septembre par Bamako ont quant à elles été condamnées à la peine de mort par contumace à la suite du procès qui s’est tenu jeudi et vendredi à Bamako, avant l’expiration de l’ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d’Etat ouest-africains à la junte malienne pour libérer les 46 militaires toujours incarcérés.
Ce procès, qui s’est déroulé à huis clos devant la Cour d’appel de Bamako, a eu lieu une semaine après une visite d’une délégation officielle ivoirienne dans un esprit « fraternel », qui s’est conclue par la signature d’un mémorandum.
Le contenu des discussions concernant les militaires ivoiriens n’avait pas été rendu public, mais le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a parlé devant la presse d’un « incident malheureux », tandis que le ministre ivoirien de la Défense a évoqué un « malentendu ».
L’accord trouvé entre le Mali et la Côte d’Ivoire la semaine dernière laisse ouverte la possibilité d’une grâce présidentielle du chef de la junte malienne, Assimi Goïta.