Invitée par l’agence Majestic Events, la diva de la chanson Chirine Lajmi a offert un spectacle inoubliable samedi 12 novembre à la salle Victor Hugo située au 6ème arrondissement à Lyon. Devant l’espace culturel de renom, une foule immense s’était massée.
Une foule composée de centaines de tunisiens et de tunisiennes qui n’ont hésité pas à faire la queue et ne cachaient pas leur joie et leur enthousiasme d’être là : « Je suis une fan » déclare Emna tunisienne de 40 ans venue exprès de Grenoble. Avant de poursuivre : « Je la suis depuis ses débuts en 2011 et j’adore ce qu’elle fait». Sami quant à lui habite Vaise (situé dans la métropole de Lyon) et a fait le déplacement en famille. « Quand une fille ou un fils de la Tunisie vient à Lyon, on va le voir rien que pour sentir l’odeur du pays » avance l‘intéressé.
Star du hit-parade
Chirine Lajmi a su insuffler l’identité tunisienne lors de sa prestation. Certaines sortaient le drapeau, d’autres se mettaient à applaudir et à danser, voire à pousser la chansonnette. Il faut dire que l’artiste a su, en l’espace de quelques années, s’imposer comme figure incontournable de la chanson tunisienne et arabe. Nombre de ses titres se sont rapidement retrouvés au tête du hit-parade. Des titre comme « 3lech nloum », « Hawlala », « N7ebbah ou nos »… ».
Il y a deux semaines, Chirine Lajmi signait avec « Keda sah » sa première chanson en dialecte égyptien. Certains se sont bien évidemment demandé pourquoi elle avait attendu tout ce temps avant de chanter égyptien. Son morceau intitlé« Eni bnesba laya msemha msemha » n’est-il pas une reprise d’une célèbre chanson irakienne ? Etait-ce donc voulu ? A-t-elle tout simplement attendu d’avoir les bonnes paroles et la bonne mélodie ? « Non ! » répond-elle avec le sourire. Avant de poursuivre « Je destine d’abord mes chansons à la Tunisie et à ses enfants ».
Ce titre lui ouvrira-t-il les portes de l’Egypte et du monde arabe ? Nul doute. Elle prépare d’ores et déjà un nouveau morceau également en dialecte égyptien qu’elle présente volontiers comme une sorte d’« Egotrip ».
La salle Victor Hugo transformée en une petite Tunisie
L’espace d’une soirée, la salle Victor Hugo s’est transformée en une petite Tunisie, une Little Tunisia. Comme à chaque fois qu’elle convie des artistes tunisiens sur le sol français, l’agence Majectic Events a tout mis en œuvre pour que le public (essentiellement composé de Tunisiens résidants en France) sente l’odeur du « bled ».
Un défilé a ainsi eu lieu lors duquel la créatrice de mode Linda Bellabiod en collaboration avec DFL Events (Faten Diaf) a présenté ses nouvelles robes de mariées. Cette harmonie tunisienne, à la fois visuelle et auditive ne pouvait bien évidemment se faire sans l’art culinaire…d’où la signature d’une convention avec le restaurant tunisien Tanit : l’occasion rêvée pour mettre en avant les spécialités tunisiennes. Une soirée mémorable et réussie à plus d’un titre. On en redemande
