Le Conseil d’Etat a donné son feu vert mercredi à l’expulsion de la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, infirmant une décision du tribunal administratif de Paris qui avait suspendu l’arrêté d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur à son encontre.
« Le ministre de l’Intérieur est fondé à soutenir que c’est à tort que la juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu l’expulsion » de la militante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation de gauche radicale qualifiée de « terroriste » par Israël et l’Union européenne, a estimé le Conseil d’Etat pour justifier l’annulation de l’ordonnance du tribunal administratif de Paris.