Il était aux alentours de 23h mardi soir en Israël lorsque Tsahal a publié un communiqué inhabituel indiquant avoir frappé une installation militaire en Syrie « servant de base au Hezbollah ». Par cette revendication particulièrement rare lorsqu’il s’agit de ses raids aériens en territoire frontalier ennemi, l’Etat hébreu visait à envoyer un message clair à l’organisation libanaise chiite, lui indiquant qu’il ne tolérerait pas ses tentatives d’élargir le front, en faisant de la Syrie une base arrière pour ses attaques.
D’après le renseignement israélien, le Hezbollah, affaibli au sud du Liban par les frappes israéliennes répétées contre ses infrastructures et ses commandants, aurait ainsi commencé à déplacer une partie de ses forces vers le territoire voisin, à même de mettre à sa disposition sa frontière avec Israël pour lancer ses roquettes et missiles.