• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
mercredi, 21 mai, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil IDÉES & DÉBATS Editoriaux

Kais Said veut-il être le maître des horloges ?

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 4 ans
dans Editoriaux, Les infos du jour
Le Président Saïed félicite les Tunisiens pour Aïd El Fitr
Share on FacebookShare on Twitter

Six mois après la lui avoir soumise par l’Union générale tunisienne de travail(UGTT), le Président de la république « a accepté la mise en œuvre de l’initiative du dialogue national ».

Lire aussi

Bizerte: Le jeune détenu Rayen Khalfi libéré

Examen ce jeudi de la demande de remise en liberté d’Ahmed Souab

L’annonce a été faite vendredi dernier par Noureddine Tabboubi, Secrétaire général de l’UGTT, à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec Kais Said, suite à l’incident de Sidi Hssine au cours duquel un adolescent a été victime de violences policières provoquant les réactions indignées de l’opinion publique. Le Président de la république exploite un événement malheureux pour annoncer enfin qu’il  accepte de présider le dialogue, mais à la condition « que tous ceux soupçonnés de corruption en soient exclus», s’est-il hâté de préciser.

Qui sont donc ces suspects de la corruption, pourquoi ne les nomme-t-on pas, qu’est-ce qu’on attend pour les traduire en justice ? Les mêmes questions peuvent être posées concernant le remaniement ministériel, resté tronqué à cause du refus du président Said de la prestation de serment des  nouveaux ministres, malgré le vote en leur faveur du Parlement. Là encore le même argument de la suspicion de corruption est invoqué pour justifier ce refus.

Et ce dialogue tant attendu, quand aura- t-il lieu, avec qui, et quelle nature auront ses conclusions : consultative, exécutive, autre ? Aucune date précise n’est donnée, aucun programme de travail n’est proposé, aucune vision claire. 

Y a -t-il une volonté de nous maintenir dans l’à peu près, le flou, le vague, l’incertain ? Ou est-ce les  réflexes du »bon vieux temps » qui reviennent, et où l’on considérait que l’opinion publique était  inapte à recevoir toute  l’information ?

Quoi qu’il en soit, il y a aujourd’hui un vrai décalage entre le temps du pays et le temps du Président. Le temps du pays est pressant et urgent. Celui du Président est lent et libre.

En fait depuis son entrée au palais de Carthage, Kais Said est habité par le même désir, celui de s’imposer comme le seul président dans le pays : « il n’y a pas trois présidents en Tunisie, a -t-il encore récemment rappelé à l’adresse du Secrétaire général de l’UGTT, il y en a un seul ».

Pour parvenir à son objectif, le président Said utilise l’outil du TEMPS. Il cherche à en maîtriser la durée et le rythme. Il refuse de subir tout calendrier, il veut imposer le sien. Il parle comme un oracle dans un langage sibyllin que ne puisse comprendre le commun de ses concitoyens. Il veut être « le maître des horloges ». Il veut être le vrai interprète de la Constitution, voire le seul. Il veut, en un mot, être le président d’un régime présidentiel. Ses partisans n’ont de cesse, d’ailleurs, d’appeler à un référendum sur la question.

Mais il y a deux grands écueils devant le président Said.

Le premier est que la Constitution est claire et ne supporte pas une interprétation outre mesure. Le régime politique actuel est un régime quasi-parlementaire et le président de la république, même élu au suffrage universel direct, a un pouvoir limité.

Le second problème est que le temps du pays est le vrai temps réel. Retardé, ralenti, rallongé…,il finit toujours par s’imposer. Le peuple a toujours raison et finit toujours par demander des comptes.

Mohcen Lasmar

Tunisie Direct

Tunisie Direct

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »