Chadha Hadj Mbarek, journaliste incarcérée depuis octobre 2021 à la prison civile d’El Messadine à Sousse, a entamé une grève de la faim le 14 mai 2025 pour dénoncer la détérioration de son état de santé et l’absence de soins médicaux adéquats.
Selon son frère Amen Hadj Mbarek, elle ne peut plus supporter les antidouleurs, ce qui a entraîné de vives douleurs, des vomissements et des pertes de conscience. Malgré plusieurs transferts à l’hôpital, la famille reste sans information claire, tandis que l’administration pénitentiaire refuse tout dialogue avec elle. Un médecin a évoqué une éventuelle opération, ce qui accentue l’inquiétude autour de son cas. Se déclarant victime d’injustice, Chadha Hadj Mbarek appelle à une intervention urgente.
Pour rappel, elle a été condamnée en février 2025 dans le cadre de l’affaire Instalingo pour complot présumé contre la sûreté de l’État, une décision qui avait provoqué une large vague de protestation parmi les défenseurs des droits humains et les professionnels des médias.