Selon l’Agence France-Presse, l’armée israélienne a annoncé qu’elle menait dimanche soir des « frappes significatives » qui « se poursuivront dans les prochains jours » dans la bande de Gaza. Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a affirmé que les forces israéliennes opérant dans le territoire l’avait coupé en deux : « Gaza sud et Gaza nord ».
Après trente jours de guerre entre Israël et le Hamas, l’encerclement de la partie nord du territoire et sa séparation de facto du sud de la bande de Gaza sont une étape importante de l’opération menée par les forces israéliennes, a souligné M. Hagari. « Nous permettons encore un passage pour les civils du nord de Gaza et de la ville de Gaza vers le sud », a-t-il ajouté, alors que de 300 000 à 400 000 personnes se trouveraient encore dans le nord de ce territoire exigu de 2,4 millions d’habitants où la situation humanitaire est jugée catastrophique.
Mais le « nouvel effondrement de la connectivité » à travers Gaza signalé par le groupe de défense de l’accès à Internet Netblocks.org, confirmé par la société de télécommunications palestinienne Paltel, rend encore plus difficile le partage de détails sur la nouvelle étape de l’offensive militaire. « Nous avons perdu la communication avec la grande majorité des membres de l’équipe de l’UNRWA », a déclaré à Associated Press la porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, Juliette Touma. La première panne à Gaza a duré trente-six heures et la seconde quelques heures, aggravant les efforts de partage des événements sur le terrain.
Le Croissant-Rouge palestinien a par ailleurs annoncé, dans un message sur X (anciennement Twitter), avoir perdu tout contact avec leurs équipes de Gaza à cause de cette troisième panne totale de communications.