Lors d’un débat organisé par un quotidien régional allemand, Heilbronner Stimme, dimanche, le chancelier allemand, Olaf Scholz, « admet volontiers [ne pas penser] que les appels à un cessez-le-feu immédiat ou à une longue pause – ce qui reviendrait quasiment au même – soient justes, car cela signifierait au bout du compte qu’Israël laisse au Hamas la possibilité de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles » alors que les appels à un cessez-le-feu, comme ceux exprimés par Emmanuel Macron, se multiplient dans le monde à la suite des bombardements de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. Le chancelier allemand a plaidé pour des « pauses humanitaires ».
Sa position est à rebours de celles exprimées par de nombreux pays arabes et du président turc, qu’il doit recevoir la semaine prochaine à Berlin. Recep Tayyip Erdogan a jugé dimanche « vital pour nous d’obtenir un cessez-le-feu » et exhorté « l’Occident » à faire pression en ce sens sur Israël.