Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit «profondément inquiet de l’intensification du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza», mettant en garde contre le risque d’une «dangereuse escalade au-delà de Gaza» et répétant son appel à un cessez-le-feu humanitaire «immédiat».
Antonio Guterres renouvelle sa condamnation des attaques du Hamas du 7 octobre et sa demande de libération des otages et «condamne» également la mort de civils à Gaza. «Je suis consterné par les informations indiquant que deux-tiers de ceux qui ont été tués sont des femmes et des enfants», ajoute-t-il, soulignant que les règles du droit humanitaire «ne sont pas un menu à la carte et ne peuvent pas être appliquées de façon sélective».
Par ailleurs, le haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés a imploré, ce 31 octobre, le Conseil de sécurité à réclamer un cessez-le-feu à Gaza. «Un cessez-le-feu humanitaire (…) peut au moins arrêter l’engrenage mortel et j’espère que vous surmonterez vos divisions et exercerez votre autorité en en exigeant un; le monde attend que vous le fassiez», a exhorté Filippo Grandi devant les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies, incapables depuis trois semaines de voter une résolution contre le conflit.