Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU demande des «pauses humanitaires» dans la bande de Gaza. Dans une résolution rédigée par Malte, adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie), le Conseil de sécurité «appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants» pour permettre d’apporter une aide humanitaire aux civils.
Cette formulation soulève la question du nombre de jours qui serait considéré comme «suffisant». Une précédente version du texte vue par l’AFP réclamait une pause initiale de cinq jours consécutifs dans les 24 heures suivant l’adoption de la résolution.
La résolution, qui insiste à presque tous les paragraphes sur la situation des enfants, «exige que toutes les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international, surtout concernant la protection des civils, en particulier des enfants». Elle «appelle» également à la «libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d’autres groupes, en particulier les enfants».
Réaction israélienne
L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a déclaré, sur X, que la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU était « détachée de la réalité », ajoutant qu’« il est regrettable que le Conseil continue d’ignorer et refuse de condamner ou même de mentionner le massacre perpétré par le Hamas ».
« Israël continuera d’agir jusqu’à ce que le Hamas soit détruit et que les otages soient restitués », a-t-il écrit.