La présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a assuré, dans une lettre adressée aux présidents des pays de l’UE, qu’au bout de trois mois, il serait possible de s’offrir une base de données numérique pour le suivi des vaccins anti-covid.
Pour sa part, le Commissaire européen de la Justice, Didier Reynders, a souligné à la chaîne RTBF qu’il faudrait bien adopter les attestations de vaccination au niveau de la Commission européenne, le parlement européen, avant de les avaliser par le Conseil de l’Union. Reynders a assuré que pareille attestation serait normalement disponible cet été et que la Commission soutient son obligation pour la libre circulation à travers tous les pays de l’UE, jusqu’à l’annonce par l’OMS de la fin de la pandémie.
Pareilles déclarations ont provoqué des réserves au niveau de l’OMS, dont le délégué pour l’Europe, Heinz Kluj, a déclaré que, d’une part, le vaccin ne permet pas la protection des autres et, d’autre part, nous ne connaissons pas encore la durée de la protection offerte par le vaccin.