Ce sont ces deux jeunes médecins, Issa Darraji et Youssef Ben Brahim, agressés par des parents de patients sur leur lieu travail à l’hôpital El Yasminette de la ville de Ben Arous. Ce sont eux les hommes du jour et de tous les jours.
Alors que cette armée en blouse blanche se déploie pour stopper le virus tueur qui fait ravage dans notre pays, soigne, assiste, écoute et allège les souffrances, il y a parmi nos citoyens qui ne se gênent pas pour les agresser physiquement et de la manière la plus brutale.
Sans nul doute que ces actes criminels révèlent-il l’état pathologique de notre société aujourd’hui. Cela mérite une grande réflexion.
N’empêche en attendant que c’est là une ligne rouge qui vient d’être franchie et il s’impose aux pouvoir public de sévir avec la plus grande fermeté, et dans cette période de pandémie, d’autant plus, où laisser atteindre le personnel soignant et notamment les médecins, reviendrait à se tirer une balle dans le pied. C’est condamner un peuple à la paralysie.