Par Jamel BELHASSEN
Quand le Qatar a présenté sa candidature pour l’organisation de la coupe du monde, beaucoup de personnes qui faisaient partie des instances sportives internationales et notamment de la FIFA accordaient peu de crédit à cette demande qui provenait d’un pays du Golfe où le football n’avait pas encore atteint le niveau de celui des Européens et des Sud- Américains.
Maintenant et à une année de la Coupe du monde 2022, la coupe arabe des nations organisée sous l’égide de la FIFA et qui constitue une répétition avant le grand événement est en train de prouver si besoin est que le Qatar a tous les moyens pour réussir.
En effet, l’infrastructure sportive est à la pointe du progrès, des stades qui font rêver, des hôtels très luxueux, des moyens de transport d’un très haut niveau et une organisation impeccable. Voilà qui laisse Gianni Infantino, le président de la FIFA ravi. Et, cerise sur le gâteau, sur le terrain comme sur les gradins, le spectacle est de très bonne qualité.
Et rien qu’à se référer aux quarts de finale Tunisie-Oman, Egypte-Jordanie ou Algérie-Maroc qui étaient riches en rebondissements, en intensité et en suspense on peut affirmer d’ores et déjà que le Qatar a déjà gagné son pari une année avant le coup d’envoi de la coupe du monde 2022.
Cette répétition est passée au stade d’événement mondial. Elle met sous le charme tous les férus de beau football alors qu’au départ, peu de gens accordaient de l’importance à cette joute arabe jetée aux oubliettes depuis des longtemps.
A l’évidence, le Qatar en collaboration avec la FIFA est entrain de prouver qu’avec des moyens immenses, tout devient possible, il suffisait d’y croire. Il y a cru et le résultat est vraiment impressionnant. L’orgueil arabe est sauf.