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Un remaniement politique

Abdeljelil Messaoudi par Abdeljelil Messaoudi
depuis 4 ans
dans Editoriaux
Les onze nouveaux ministres du gouvernement Méchichi
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Quand on fait un remaniement et que l’on touche onze(11) postes ministériels, le remaniement change ipso facto de caractère. Et d’un simple remaniement technique pour  pour combler quelques portefeuilles vacants, il devient, de par son ampleur, politique. Forcément.

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Chassez le naturel il revient au galop. Appelé à former le gouvernement après la démission de Lyès Fakhfakh pour soupçon de corruption, Hichem Mechichi s’était engagé à passer outre la règle, jusque-là en vigueur, de la répartition partisane, et à constituer une équipe ne comptant que des ministres indépendants. Moins de quatre mois après l’entrée de son gouvernement en fonction, Mechichi a dû se rendre compte de l’impossibilité de cette indépendance dans un système politique quasi-parlementaire comme le nôtre.

Déjà, il lui a fallu un appui politique  pour faire accepter son gouvernement à une assemblée parlementaire dispersée  et volontairement chicaneuse. Il lui en faudra davantage pour faire adopter des lois. Bref, pour gouverner, tout simplement. D’où la fameuse « ceinture politique » qui s’est créée autour de lui, formée des blocs parlementaires des partis d’Ennahdha, de Qalb Tounes, d’El karma, et d’autres petits groupes d’indépendants. Un rapprochement entre ces blocs et leurs partis politiques respectifs d’un côté, et le le Président du gouvernement de l’autre côté, pour intérêt réciproque, devenait-devient-indispensable. Les premiers pour assurer la marche de l’Etat et de ses institutions, à commencer par le Parlement lui-même. Le second, pour pouvoir gouverner avec un tant soit peu de sérénité et durer.

Mais au-delà de ces considérations somme toutes évidentes, il y a un autre facteur beaucoup plus subtil et non moins réel qui pousse les blocs de la « ceinture »à s’unir autour du Président du gouvernement. Ce facteur c’est la peur. Et l’origine de cette peur n’est autre que Le Président de la République.

Kaïs Saïd n’aime pas le système en place, dont il est ,bien malgré lui, le premier représentant. Du moins officiellement. Il n’aime pas, non plus, les partis poliques, particulièrement ceux représentés au Parlement. Il n’aime pas le Parlement. La preuve: il a laissé récemment ses partisans appeler à sa dissolution  dans la vidéo publiée sur son site officiel à l’occasion de sa sortie pour la rencontre de la population de son ancien quartier dEl Mnihla mardi soir.

Mais alors,que veut exactement Kaïs Saïd? Y a-t-il quelqu’un qui le sache avec précision? Apparemment, il veut changer le système politique en place. Mais comment et par quoi le remplacer? Qui sont donc ces fameux« comités régionaux »,qui les composent, quel est leur programme et quels rapports ont-ils avec Kaïs Saïd?

Autant de questions inexplicables et déroutantes alors que le pays se trouve, comme il n’a jamais été depuis dix ans, sous une haute tension sociale.

En fait, la crise politique qui prévaut depuis les élections de l’automne 2019 vient de cette grande ambiguïté selon laquelle Le Président de la république gouverne par un système qu’il refuse. Il l’accepte en pratique et le rejette en paroles. C’est pourquoi, face à autant d’inconnues et un discours présidentiel  à la limite de subversion, le gouvernement Mechichi 2 qui requerra l’aval des députés mardi prochain sera nécessairement un gouvernement politique.

Abdeljelil Messaoudi

Abdeljelil Messaoudi

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